Nous avons beaucoup de raisons d’être fiers comme Canadiens. Cependant nous devons aussi faire face à la dure réalité quand de tragiques incidents affectent nos communautés.
Plus tôt ce mois ci, un autre membre de notre communauté, Sheffield Matthews, a été tué par la police. Sheffield Matthews, un père de famille qui travaillait dans une résidence pour personnes
agées, était en crise et avait besoin d’aide. A la place, il a reçu des balles tirées par des policiers du SPVM , ces mêmes personnes qui ont pour tâche de veiller à notre sécurité.
On se rappellera de la mort de Nicholas Gibbs, tué par la police en 2018. Nicholas et Sheffield étaient tous les deux des hommes noirs et des pères de famille qui avaient vécu à NDG la plus grande partie de leur vie. La fréquence de ces morts ne peut que nous amener à la conclusion que nous avons un système qui criminalise les crises liées à la santé mentale et à la pauvreté.
La mort aux mains de la police de personnes racisées, autochtones ou membres des communautés LGBTQIA2S+ est un problème systémique. Nous savons que plus de police n’est pas la solution. Nous savons que ces personnes font face à un niveau de violence disproportionné de la part de la police dans notre pays. Nous ne pouvons pas laisser ces morts sans réponse. Nous ne pouvons pas les ignorer. Nous devons dire leur noms. Nous devons parler de leurs vies, de ce quelles signifiaient pour nos communautés et pour nos familles. Nous devons demander des actions décisives.
A la place des interventions musclées de la police, l’Association NPD de NDG-Westmount souhaite voir augmenter la formation des policiers à des techniques d’intervention non violentes.Elle souhaite aussi augmenter la disponibilité de ressources non-policières pour gérer de telles crises. De plus nous souhaitons favoriser la prévention en augmentant le financement des organisations communautaire qui, en amont, donnent des services à la communauté. Le Conseil Communautaire NDG rassemble de nombreuses organisations membres qui donnent de tels services. Pensons à supporter ces excellentes organisations locales. Pensons aussi à écrire à notre député fédéral, à notre représentant.e à l’Assemblée Nationale , aux maires/ mairesses des villes et des arondissements ainsi qu’aux autres membres du Conseil Municipal pour débattre de l’importance d’une réforme de la police.
Nous ne pouvons rester silencieux sur des enjeux qui concernent tous et chacun dans notre communauté.
C’est le temps d’être solidaire
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